Plaques spéciales émises par les constructeurs français

PEUGEOT :

 

Les plaques en EIJ ont été utilisées lors d'essais de Peugeot 306 en Egypte, Israël et Jordanie. Le carré qui suit les lettres est souvent caractéristique des immatriculations réalisées par ce constructeur. La série des 300 correspondait à des Peugeot 306 3 portes, la série 400 à des 306 4 portes (avec coffre) et la série 500 à des 306 5 portes (avec hayon).
Les plaques similaires ont été réalisées pour d'autres essais : 624 JOR 75 pour des coupés 406 en Jordanie, 423 HDI 75 pour des 406 à injection directe en Egypte, 710 EGY 75 pour une Partner 4x4 en Egypte, PT 75 pour des Partner Dangel en Mauritanie, 299 KSN 75 pour les premières 106 testées au Kenya.

Début 2000, des 607 ont été essayées en Jordanie : elles portaient les N° : 113, 119, 124 DWM 75 et 122 ESA 75, sur fond rouge. Le D pourrait correspondre à Diesel (et E à Essence), les M ou A à boîte Manuelle ou Automatique.
Quelques voitures essayées en France sont immatriculées en noir sur fond blanc, comme 607 AP 25 (AP comme Automobiles Peugeot ?). Il semble aussi que Citroën utilise de la même manière la série AC 75.

Sur les plaques des voitures qui ne sortent jamais des usines, Peugeot ajoute des symboles tels qu'un point, un carré, un cercle ou plus rarement un triangle. On trouve fréquemment ces symboles sur des plaques figurant sur des véhicules Peugeot testés pour des revues automobiles, et immatriculés dans des séries plus courantes :


  


RENAULT :

Les plaques fabriquées en usine par Renault sont caractérisées par un large espace entre les 4 chiffres de la série d'une part, et les 2 lettres et le 92 d'autre part. Dans cet espace, se trouve souvent un rectangle, ou 2 imbriqués. Sur certaines plaques émises par Renault, on trouve incrusté après les lettres le losange de la firme.
Avant que le département 92 n'atteigne les lettres RN, Renault présentait souvent ses véhicules à la presse avec une immatriculation du type 19xx RN 92 (RN pour Régie Nationale). Sur la photo ci-dessous, le triangle permettait d'accèder à une usine Renault du sud de la région Parisienne.

 

Rédigé par Jean-Emmanuel Chevry à partir des informations de Jean Schuliar, Yves Laussucq et Jean-François Zuraw.